[Naples en Italie] Chaque fin est un commencement [PV:Sebastian]

Messages : 6 Date d'inscription : 12/06/2011

Qui aurait cru qu’un jour peut changer une vie… Peut-être certains, mais pas moi. Le destin m’a frappé subitement pour changer tout le cours de mon existence. Je suis toujours Lullaby Jade Curtis, fille biologique du vampire Nathaniel Curtis et fille adoptive de Cassie Winchester, sœur de Kariane Curtis et Simon Curtis. J’ai encore que quelques moi et une apparence de 19 ans Alors qu’est-ce qui a changé? Je suis maintenant l’imprégnée d’un loup.

Cela m’a surprit énormément le jour où cela est arrivé. Je ne faisais que me promener dans la forêt comme je le fais pratiquement tous les jours. Et pourtant, ce geste quotidien a entrainé la rencontre qui a changé mon destin. Notre rencontre n’a pas été volontaire ni organisé… En fait, si elle était organisé mais ni par lui, ni par moi. Par le destin qui souhaitait que nous soyons ensemble. C’est arrivé à cause d’un accident tout bête, il a sauté en bas d’une falaise et s’est blessé à la jambe alors qu’il était sous sa forme de loup. Je l’ai trouvé sur la plage, inconscient. Croyant qu’il était un animal comme les autres, je suis allée le soigner grâce à mon pouvoir étrange… Ce n’est que par après que j’ai su qui il était vraiment : Sebastian Black, un loup-garou tout comme ma tante Angelica.

J’aurais bien voulut me méfier de lui comme mon père me l’a conseillé en raison
de la grande « guerre » entre les vampires et les loups-garous, mais je n’en aie pas eu la force. Un simple regard de sa part a suffit pour baisser toutes mes barrières et que je m’ouvre à lui comme un livre ouvert. Au début cela me dérangeait et m’intimidait de me révéler ainsi à lui, mais je m’y suis fait peu à peu. Ce n’est que chez lui quelques minutes plus tard qu’il m’a dit sans détour être imprégné de moi. Comment ai-je réagit? Est-ce que je l’ai prit pour un fou et suis partie pour ne plus jamais le revoir? Non, aucunement. Moi-même ressentant un lien très fort entre nous, je l’ai accepté. Est-ce que je regrette ce choix? Pas une miette.

Maintenant, nous vivons tous les deux une vie merveilleuse tout comme de jeunes amoureux, je suis plus de 20 ans plus jeune que lui, mais en raison de ma croissance accélérée, nous nous sentons plus proches l’un de l’autre que nous le sommes réellement. Nous passons tous nos temps libres ensemble, lui tout comme moi sommes incapable de passer une seule journée en l’absence de l’autre. Oui c’est soudain, mais tellement plaisant. Je crois ne jamais avoir été aussi heureuse de ma vie. Ma famille ignore encore ma liaison avec lui, mais probablement que ça ne saura tarder. Bref, je vis le parfait bonheur et je crois bien que lui aussi.

Il y a quelques jours, j’ai visité pour la première fois sa maison en Italie. Je l’adore, il y a des fenêtres pratiquement partout ce qui donne une impression de luminosité que je n’ai jamais vu. Je peins sans arrêt là-bas, le paysage ou des portraits de gens… Parfois, je vais dans les parcs pour peindre et certaines personnes me demandent de dessiner leur portrait. Il n’est pas rare que Sebastian me voit avec ma toile et mes pinceaux. Il m’a même installé un atelier dans l’une des pièces anciennement vide de sa maison et je l’adore. Dès le petit matin, alors que mon loup dort encore, je me lève pour peindre le lever du soleil qui n’est jamais pareil. Car oui le soir je rentre chez moi pour faire croire à mes parents que je dors chez eux, pour ne pas qu’il s’inquiète. Mais une fois ma mère endormie, je me téléporte chez Seb.

Mon père ne dormant pas la nuit, je sais qu’il se doute de quelque chose, il n’est pas dupe lui non plus. Mais il voit que je suis tout simplement heureuse et peut facilement lire en moi à quel point je déborde de joie, alors il ne rouspète pas. Je l’en aime encore plus.

Ce matin, comme à mon habitude, je peins seule dans mon atelier en fredonnant tout bas une mélodie que j’affectionne particulièrement. Par contre, je ne peins pas le lever du soleil cette fois et je ne peins pas non plus à une vitesse fulgurante. J’y vais doucement en laissant mes sentiments m’inspirer et créer mon œuvre d’eux même. Assise sur mon tabouret, je me fixe uniquement sur ma peinture, ne me rendant aucunement compte que les ronflements doux et réguliers de mon amour se sont arrêtés. C’est alors que je peinture de blanc une ligne qui délimitera le dessus de l’aile de l’oiseau que je sens des bras m’enlacer et quelqu’un m’embrasser dans le cou. Je ris légèrement et penche la tête sur le coté pour lui faciliter la tache tout en fermant les yeux .

Puis je dépose mon pinceau et pose mes mains sur celles qui se trouvent sur mon ventre. Je dit tout bas:

-Tu es bien matinal ce matin Kitchi.

Kitchi est le petit surnom affectueux que je lui aie donné lors de notre première rencontre alors que je croyais toujours qu’il n’était qu’un loup plus gros que les autres. Cela signifie « Courageux » dans la langue Algonquienne et je continue de l’appeler ainsi malgré que maintenant je connaisse son vrai prénom. C’est un mot d’une infinie tendresse que je lui répète souvent, c’est l’équivalant d’un « Mon amour » et même plus encore.

Ce genre de geste, comme celui qu’il pose en ce moment, me plait bien chez lui. Il me serre régulièrement dans ses bras ou m’embrasse. Parfois ce sont de longs baisers, ou sinon de petits bisou sur la joue ou sur le front. Bref, c’est un petit très attentionné et j’aime qu’il démontre ainsi son amour pour moi. Et d’après ce que je vois, ces nombreux contacts physiques lui plaisent tout autant que moi.

» Sebastian Black