Jolie brunette aux reflets un peu roux et aux cheveux courts parfaitements bouclés, elle a un sourire ravageur, un regard vif que l'on peut qualifier de très expressif par sa façon d'y laisser voir une profondeur et une intelligence certaine. Sa petite taille pourrait lui donner l'air fragile, hors il suffit de la voir marcher (ou encore la voir se battre), la tête toujours bien haute et un air distingué au visage, pour s'appercevoir bien rapidement que sa fierté et son assurance écrase toute forme de vulnérabilité. Naturellement, elle n'a pas une force surhumaine, aucuns superpouvoirs quelconque pour la sortir de ses embrouilles, elle a plutôt tendance à se servir de sa tête, ce qui compense, le plus souvent, pour son manque de muscle. Lorsqu'elle était loin de se douter de l'existence de certaines créatures tel que des Wendigo, ou encore des Goules, Elisabeth avait un style vestimentaire très coquet et féminin. Elle aimait les belles robes, les jolies chemises à fleurs et les petits souliers à talon. Hors depuis qu'elle est devenue chasseuse, elle est plus du style pratique que "joli". En effet elle a troqué les jolis petits souliers contre une bonne paire de baskets bien confortables et un petit manteau de cuir bien souple.
Elisabeth Oakes, d'origine Irlandaise du côté de son père ET de sa mère. Ses parents, incapable de vivre en Irlande plus longtemps sous la pression de leurs parents respectifs décident de s'enfuir aux États-Unis afin de leur échapper et de pouvoir mettre au monde, dans la paix et l'amour, leur première fille, Charlotte. Emménageant dans une petite maison à 45 minute de la belle grande ville de Chicago, ils y élèveront leur première fille Charlotte, puis leur plus jeune, Elisabeth (C'EST MOI ÇA!!
). Lizzy, comme tout le monde l'appelle, y habita jusqu'à sa rentrée à l'Université à l'âge de 22 ans. Hors cette même année, quelque jours à peine après son anniversaire, elle vécu un événement qui changera à jamais sa vie.
Elisabeth- Maman!?
…
Elisabeth - MAMAN!?
…
Elisabeth - MAMAN!!!!????
Maman - QUOI QUOI QUOI!?!??
Elisabeth - OÙ EST-CE QUE TU AS MIS MES LIVRES DE LATIN!?
Maman - TES LIVRES DE LAPIN!?
Elisabeth - NON MES LIVRES DE LATIN! LAT-T-T-T-T-T-T-T-TIN
Maman - AH LATIN!?
Elisabeth - OUI LATIN MAMAN! QU'EST-CE QUE TU VEUX QUE JE FASSE AVEC DES LIVRES DE LAPIN!
Maman arrivant dans la salle de bain – Je sais p...
Elisabeth - AHHH! Aoutch tu m'as ouvert la porte sur le pied!
Maman essayant d'entrer – Je suis désolé!
Elisabeth - NON ENTRE PAS! Je sors de la douche, c'est pas le moment, où sont mes livres de latin maman!
Maman - JE SAIS PAS SONT OÙ TES LIVRES DE LATIN CHÉRIE!
Elisabeth- Mais …
Papa - Ils sont ici Lizzy, tu les avais laissé trainés sur la table de la cuisine... Encore.
Elisabeth sortant de la salle de bain, vêtu seulement d'une serviette humide - MERCI PAPA!
Puis elle courra jusqu'à sa chambre pour continuer de ce préparer. On pouvait entendre s'échapper de sa chambre une succession de chansons passant du vieux rock, au progressif puis au folk acoustique. C'était toujours la même chose à chaque rentré scolaire depuis des années, la folie, le désordre, les engueulades momentanées puis les réconciliations au moment de partir pour l'école. Hors la différence cette année, c'est que la jeune Elisabeth faisait sont entré à l'Université de Chicago afin de débuter de longues études en langues dans le plus vieux département des langues des États-Unis en entier! C'était, somme toute, l'apogée du prestige pour Elisabeth qui était fascinée par tout ce qui avait un rapport, de près ou de loin, à l'histoire et à la culture des autres sociétés, aussi bien actuelles que passées. Et comment mieux apprendre d'une société que par sa façon même de s'exprimer?
Elie sortie de sa chambre en courant, prie ses livres sur la table, les clé de sa Jeep sur le crochet et sorti comme un coup de vent, mais en prenant tout de même soin de donner un baiser sur les joues de son père et de sa mère avant de sortir.
Elisabeth – À Samedi! Je vous appelle quand j'arrive c'est promis, et aussi si il me manque quelque chose dans ma chambre, je connais le numéro de la maison. Bye!
Elle prit la route dans sa jeep wrangler de l'année, toute excité de débuter une nouvelle aventure. Chose certaine, elle ne se doutait pas à quel point cette aventure allait s'avérer beaucoup plus grande qu'elle ne le prévoyait.
Lizzy passa au travers de sa journée sans aucuns pépins, le soir, elle appela ses parents pour leur faire un conte-rendu de sa journée, ses premières impressions sur ses professeurs, sur les élèves partageant ses cours et sur l'université elle-même puis alla se coucher. Elle fit la même chose le lendemain, puis le surlendemain et ainsi de suite. Le temps passa, les jours, puis les semaines, puis les mois se succédèrent. Elle venait de passer au travers un hiver particulièrement froid et le printemps pointait à présent le bout de son nez, faisant bourgeonner les centaines d'arbres qui parsemaient l'immense terrain du campus. Son dernier cours de la journée maintenant terminée, Lizzy n'avait qu'une envie en tête, se faire à manger, rien de trop compliquer, puis aller se coucher. Elle était morte de fatigue, à un point tel qu'elle avait passé au moins les 20 dernières minutes de son cours de latin à somnoler sur sa chaise au fond de la classe. Aller la vieille, un pied devant l'autre, gauche, droite, gauche, droite, gauche, droite, et ainsi de suite jusqu'à la chambre... Aller encore un peu de courage, on sort la clé, on ouvre la porte prête à se jeter sur son lit et.... Ah un message sur le répondeur! Dilemme mentale, d'un côté, le petit démon qui dit à Lizzy qu'elle peut repousser à demain l'écoute du message, que ce n'est probablement pas important, surement sa mère lui disant qu'elle à hâte de la voir le lendemain. Puis de l'autre, le petit ange qui lui dit de l'écouter tout de suite et de rappeler si c'est sa mère pour qu'elle ne se fasse pas un sang d'encre -
Je me suis fait un sang d'encre pour toi. Comme une pieuvre dans un gros bac chinois. À voir ta gueule ce matin je te crois J'ai bien fait de penser très fort à toi. J'ai envoyé des chansons dans les airs en espérant qu'un pigeon voyageur te les chanterait par jour ou noirceur jusqu'à ce que tu reviennes par ici, par ici... - Ah OUPS! C'est la fatigue qui doit lui embrouiller les idées, Lizzy lâche Jean Leloup et concentre toi un peu! Elle décida finalement d'écouter le message.
Voix Électronique :
One message, Message One : Biiipp! Voix paniquée de Charlotte, la soeur d'Elisabeth – Lizzy! LIZZY! RÉPOND S'IL TE PLAIT! Oh mon dieu Lizzy... Maman... Papa.(sanglots étouffés) e... Je viens d'arriver à la maison... Ils sont par terre, il y a du sang, Lizzy.. ils sont.... Quelque chose les as attaqués, je sais pas ce que c'est. Une bête horrible, Lizzy... J'ai appelé la poli... (faible grincement de plancher) Qu'est-ce qu.. AHHHHHHHH NNNOOOOOO...
DRIIIIIIIIIIIIING (bruit le la ligne coupée)Lizzy était sous le choc, incapable de penser quoi que ce soit. C'était le néant total. Mais qu'elle était la chose qui venait de tuer ses parents, et maintenant sa soeur!? Immobile, assise sur son lit, elle était perdue dans ce néant qui semblait l'engloutir de plus en plus. C'était comme si le temps n'avait plus aucune influence sur elle, comme si il passait, emportant des parcelles de mémoire et de possibilité à tout le monde, mais qu'il oubliait, dans sa course effrénée, la pauvre Lizzy laissé à elle même. Sans parents, ni famille...
C'est le téléphone qui la sortie de sa transe.
La police l'appelait pour l'informer que sa soeur et ses parents avaient été attaqués le soir même par ce qui semblait être un animal très féroce... Mais Lizzy était déjà au courrant de ce fait..
Elle prit la route aux petites heures du matin en direction de la demeure familiale, elle devait s'y rendre pour effectuer au plus vite les arrangements funéraires pour les membres de sa famille. Durant le temps de son séjour, elle habita avec son beau-frère. C'était ce qui lui restait qui ressemblait le plus à de la famille pour elle. Dustin, un homme charmant dans la jeune trentaine avait toujours été très gentil et compréhensif avec Lizzy, c'est pourquoi il était tout à fait naturel pour elle d'aller vivre chez lui avec sa famille pendant un certain temps. Encore une fois, les jours passèrent, puis les semaines, Lizzy le moral toujours à zéro ne faisait que vivre, malgré que sa vie n'avait plus aucun sens. Tous les soirs elle soupait avec Dustin et ses parents comme si elle faisait partie de la famille. La mère de Dustin, gentille bonne femme toujours à l'écoute, ne cessait de répéter à Elie qu'elle était là pour elle et qu'elle était devenue comme sa fille au file des années, en revanche, le père de Dustin était plutôt étrange. Grand homme, très fort et droit pour son âge, il avait cette étrange façon de regarder Lizzy parfois, un regard mêlé de compatis et d'une force de volonté extraordinaire. Parfois, elle avait l'impression qu'il voulait lui annoncer une grande nouvelle, mais à chaque fois qu'il semblait ouvrire la bouche pour dire quelque chose de « compromettant » sa femme lui lançait un regard lourd de sous-entendus. Ils semblaient savoir quelque chose qu'elle-même de savait pas. Tous les soirs, le paternel était le dernier à se mettre au lit, il restait assis à son fauteuil près de la porte d'entrée, à astiquer un vieux révolver jusqu'à ce que la dernière personne soit monté se coucher, alors il arrêtait d'astiquer son arme, sortait faire trois fois le tour de la maison, l'arme au poing, barrait les portes et fenêtres et montait se coucher, l'arme toujours à la main. Elisabeth s'était mise dans la tête l'idée qu'il dormait probablement avec le fusil sous son oreiller tellement il ne le quittait jamais.
C'est un soir pluvieux que sa vie a recommencer à prendre un certain sens. Elisabeth était sur le point de s'endormir quand elle entendit le paternel parler à sa femme. Les deux se chicanaient à propos de quelque chose... Lizzy tendit l'oreille afin de comprendre de quoi ils parlaient, puisqu'il lui semblait avoir entendu son prénom à quelque reprise déjà dans la discussion. Ils parlaient d'un livre, d'information, de quelque chose qui allait changer sa vie à jamais. James voulait lui montrer quelque chose, alors que Mary, elle, disait que c'était trop dangereux et que dieu sait quelles idées Elisabeth pourrait bien se rentrer dans la tête avec de telles informations. Elle était assise dans son lit lorsqu'elle entendit des pas dans le couloir et des voix, puis elle vit s'ouvrir sa porte de chambre à la volée. C'était James, un livre et son révolver à la main, suivit de Mary derrière lui, lui suppliant de ne pas faire quelque chose. Lizzy, prise de peur, se leva d'un bond et recula jusqu'au coin de la chambre, le paternel, l'air embarrassé, s'excusa de l'entré théâtrale mais il devait absolument lui parler ce soir.
James – Lizzy, il y a des choses que tu dois savoir sur la mort de ta famille...
C'est alors qu'il lui raconta les plus incroyables histoires qu'elle eut entendu de sa vie. Il débuta son récit en lui parlant de démons, de loups-garous, de vampires, de Wendigo, de sorcières et de milles autres créatures de toute sorte, toute la nuit il lui fit un récit détaillé de la façon de combattre ces monstres et de l'importance de les chasser. Il lui confia qu'il était sur la piste de la créature qui avait tué ses parents bien avant qu'elle ne s'attaque à ceux-ci mais qu'il n'avait jamais réussit à l'avoir. Il était rendu vieux et ses réflexes étaient beaucoup moins aiguisés que dans son jeune temps. Lorsqu'il eu terminé les grandes lignes de la Chasse, Lizzy, qui était à la fois étourdie de tant d'information ne pue s'empêcher de lui demander des détails, encore et encore et encore. Elle commençait à voir naître en elle une toute petite graine d'un sentiment qui lui était jusque là, pratiquement inconnu. Le doux venin de la vengeance commençait à couler sur sa langue à mesure qu'elle demandait des informations sur comment tuer toutes ces créatures mais surtout comment se procurer les outils nécessaires pour les abattre. C'est lors de cette nuit, qu'elle commença son apprentissage qui allait la mener à devenir la chasseuse qu'elle est devenue aujourd'hui.